Obudu Mountain Range
Le massif montagneux d'Obudu n'a été exploré pour la première fois qu'en 1947. La zone a ensuite été deserté suite à la période de décolonisation du pays dans les années 50. Depuis la fin des années 90, le gouverneur de la province de Cross Rivers tente de lancer le tourisme dans cette région. Il a donc financé une belle route menant au plateau d'altitude, la rénovation d'un complexe hotelier ainsi, comme il se doit, qu'une belle suite présidentielle perchée sur une colline. L'accés routier depuis Port-Harcourt est long et semé d'embûches (voir d'embuscades...), on conseillera donc d'utiliser la ligne intérieur d'Aero Contractor menant à Obudu (village) pour ralier la région. Attention, cela n'évite pas nécessairement les embûches !
A peine arrivé, je rencontre Opipi, un jeune autochtone qui pourra me guider partout dans les montagnes qu'il connaît comme sa poche. Nous commençons par traverser Banana Village où nous rencontrons quatre enfants qui nous mènent à Igaga Falls, chute d'eau, dans laquelle ils viennent se baigner tous les jours. 400m de dénivelé dévalés à la descente et remontés tout aussi vite (900m/h d'après la "suunto", pas mal pour des petits de 12ans!). Le lendemain, Opipi me conduit à la frontière camerounaise. Nous franchissons la frontière matérialisée par une longue pierre couchée mais restons à distance du poste frontière. Plusieurs travailleurs, suposés clandestins, franchissent la rivière avec nous puis disparaissent derrière une crête brumeuse qui semble copieusement éviter le poste frontière désigné par Opipi...Nous rentrons par une cascade sans nom puis par Holly Mountain qui fut jadis le lieu de vie d'une éthnie de très petite taille dont l'habitat est encore visible. Ces derniers auraient été repoussés du côté camerounais car on ne trouve plus trace de leur présence au Nigéria. Fidèle au poste, Opipi m'attend devant ma chambre le lendemain matin. En route pour de nouvelles chutes d'eau assez éloignées et difficiles à atteindre. Le temps étant compté nous utilisons une Okada (moto chinoise) pour diminuer le temps d'approche. Opipi fait preuve d'une grande maîtrise pour manoeuvrer l'engin avec deux passagers sur un terrain tourmenté! Le temps dégagé permet alors d'entrevoir les nombreuses possibilités qu'offre ce massif pour l'instant dépourvu de carte...
Cascade sans nom versant Nigérian Holly Mountain Une chaîne à explorer
L'Okada ne passe plus...
Belle piscine naturelle à l'aplomb de la cascade
3 comments:
A-Yé! ... notre Carcajou préféré s' "Africanise" !!
Il va nous monter un Club-Med avec Opipi au village de Banana split' !!
A+ ... et bon courage !
"Le Vieux"
Tu es un grand malade...
Enfin c'est cool que tu puisses voir cet aspect là du pays.
Bon courage l'af'icain, et fais gaffe à tes fesses!
bien jolie reportage... Ca change des pentes pyrénéennes pas vrai!!A plus Peio
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